SCHNEIDER ELECTRIC optimiste pour la division Energie sécurisée

29/11/2007 - 11:11 - Option Finance

(AOF) - Schneider Electric a annoncé qu'il tablait sur un chiffre d'affaires de 3,5 milliards d'euros et un EBITA d'environ 390 millions de dollars en 2007 pour sa nouvelle "Business Unit" Energie sécurisée. Cette entité a été créée en février dernier à la suite de l'acquisition de la société américaine APC (American Power Construction), spécialiste des onduleurs. Le groupe indique qu'elle affiche déjà "d'excellentes performances", dans un marché "en plein développement". Fort de ces résultats, Schneider Electric affirme qu'il revoit en hausse les objectifs 2009 de cette division. Le groupe table désormais sur un chiffre d'affaires de 4,3 à 4,5 milliards de dollars, soit une croissance organique annuelle moyenne entre 11% et 13% et un Ebita de 650 à 750 millions de dollars, soit une marge de 15% à 17%. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

MOTS CLES DE L'ARTICLE

EBITA

Résultat avant frais financier et impôts.

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Issu du rachat des fonderies du Creusot par la famille Schneider, au XIXe siècle, Schneider Electric est l'un des plus anciens fleurons industriels français. De nos jours, le groupe s'est spécialisé dans la production et la vente d'équipements pour la distribution électrique moyenne et basse tension et les automatismes industriels (contrôle industriel, automates et éléments de motion). Présent dans 130 pays, Schneider Electric emploie plus de 84000 personnes. Annoncée début janvier 2006, la succession de Schneider Electric sera effective en mai. Le PDG sortant, Henri Lachmann, cède les rênes à Jean-Pascal Tricoire, et met en place une structure duale avec conseil de surveillance et directoire.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Schneider Electric s'appuie sur ses relations étroites avec les distributeurs, les équipementiers et ses grands clients pour proposer une gamme large et intégrée, et développer des solutions de pointe, adaptées aux standards locaux. - Fort d'une situation financière saine, le groupe dispose en outre d'une très bonne capacité à maintenir ses marges même en période difficile et à dégager régulièrement du cash. - La cyclicité des résultats est atténuée par la diversité de l'offre du groupe. - Le programme NEW2 vise à faire progresser la marge d'exploitation en réduisant les coûts logistiques et informatiques et en rapprochant les zones de production des zones de croissance. - Schneider jouit de l'une des meilleures expositions du secteur aux marchés émergents (Chine, Asie, Europe de l'Est).

Les points faibles de la valeur

- La baisse du dollar face à l'euro et la hausse des prix des matières premières est pénalisante. - Certains analystes craignent que Schneider ne se lance dans des acquisitions coûteuses. D'ailleurs, le groupe a annoncé en octobre 2006 le rachat de l'américain APC pour 6,1 milliards de dollars, un montant jugé élevé par la communauté financière. Schneider se fixe toutefois un objectif de retour sur capitaux engagés de 3 ans pour chacune de ses acquisitions. - Une baisse du cours de l'action pourrait fragiliser le groupe face à une tentative d'OPA à bon compte sur son capital.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Les principaux marchés de Schneider Electric sont l'Amérique du Nord et l'Europe. La conjoncture économique de ces régions influence donc l'évolution du titre. - On s'intéressera également aux tendances à long terme de l'industrie et les investissements de production d'électricité. Le potentiel de l'automatisation, dans l'industrie comme à la maison (domotique), semble prometteur. - La question d'une éventuelle diversification du groupe se pose dans la mesure où sur son métier actuel, Schneider Electric ne peut guère effectuer de grands achats pour des raisons de concurrence.