EDF recule de 2,2% à 83,75 Euros ce vendredi, alors que l'Etat va céder une nouvelle partie de ses titres. Nicolas Sarkozy a annoncé hier soir lors de son intervention télévisée que l'Etat allait "vendre 3% d'EDF, pour financer un plan d'investissement de 5 Milliards d'Euros dans les universités".
Au cours de Bourse actuel, la cession de 3% du capital rapporterait environ 4,5 MdsE. L'Etat descendrait alors à 84% du capital de l'électricien.
Le calendrier n'a pas été précisé, Bercy indiquant que "les modalités" de mise en application de cette annonce seraient "dévoilées en temps utile".
Par ailleurs, Enel et EDF ont signé, comme prévu, un accord de coopération en marge du sommet franco-italien de Nice, selon un communiqué transmis aux autorités boursières italiennes.
Le groupe transalpin prendra 12,5% du premier EPR construit en France à Flamanville, avec option sur une part identique sur les 5 suivants. Enel pourrait également prendre 30 à 40% du programme de nouvelles centrales combinées d'EDF en France.
Le français de son côté obtiendrait des conditions identiques sur les projets d'Enel en Europe et dans le bassin méditerranéen.
Enel pourrait donc apporter environ 450 Millions d'Euros au financement de l'EPR de Flamanville, dont le coût est évalué à 3,6 MdsE.
Dès 2008, Enel aura accès à 600 MW de capacités supplémentaires, portées progressivement à 1.200 MW à l'horizon 2012. Ces capacités seront progressivement remplacées par celles de l'EPR. Une fois que le premier EPR sera opérationnel, Enel fournira à EDF un accès à ses capacités nucléaires en Europe où, en cas d'indisponibilité, à des capacités aux caractéristiques proches.
EDF obtiendra également un accès aux nouveaux projets du géant italien dans des conditions analogues à celles dont elle fait bénéficier son partenaire.
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