(AOF) - Interrogé par "Les Echos" sur l'équité de la parité d'échange 1 action Gaz de France pour 1 action Suez, le patron de Suez, Gérard Mestrallet déclare : "Chaque chose en son temps. Nous sommes évidemment à l'écoute du marché. Prenons aujourd'hui le temps de la concertation avec les parlementaires, les syndicats et les services de Bruxelles. Viendra, en fin d'année, celui des assemblées générales. La parité était équitable au moment de notre annonce, en février. Elle le sera lorsque nos actionnaires auront à se prononcer". Concernant la lettre des griefs adressée aux deux groupes par Bruxelles, le président de Gaz de France, Jean-François Cirelli soutient : "Elles ne nous ont pas surpris. S'agissant des marchés électrique et gazier en Belgique, et du marché français du gaz, les interrogations soulevées par Bruxelles étaient attendues. Les griefs formulés à propos des réseaux de chaleur en France constituent la seule petite surprise. Sur ce point-là, nous ne pensions pas que notre fusion pouvait poser problème...". Et d'ajouter : "Notre conviction est que nous pouvons régler les problèmes soulevés par Bruxelles sans céder le contrôle de nos infrastructures. Dans notre esprit, il n'est pas question de nous engager dans un projet qui nous conduirait à nous séparer de notre réseau de transport. Je crois que ce point a été bien compris par la Commission".