Le Conseil d'administration du Groupe EDF, réuni ce jour sous la présidence de Pierre Gadonneix, a arrêté les comptes consolidés du Groupe pour le 1er semestre 2006. Pour la période, le CA a augmenté de 20,5% à 30,36 MdsE (+12,3% en organique), l'Ebitda (excédent brut d'exploitation) a atteint 8,12 MdsE, en hausse de 8,1% (+3,3% en organique), et le résultat net part du Groupe a totalisé 4,14 MdsE, tandis que le résultat net hors éléments non récurrents a grimpé de 40,6% à 2,92 MdsE.
Avec un endettement financier net en diminution et des capitaux propres en augmentation, le Groupe renforce sa structure financière avec un ratio d'endettement financier sur capitaux propres de 78% au 30 juin 2006 contre 96% au 31 décembre 2005.
Conformément à ses objectifs, le Groupe accélère ses investissements opérationnels dans la production et dans les réseaux. Ceux-ci s'élèvent à 2,4 Milliards d'euros sur le semestre, en croissance de 14,4%. Deux tiers des investissements opérationnels, soit 1,6 Milliard d'euros, sont réalisés en France, où les investissements dans la production progressent de 31%.
Le Groupe EDF précise également qu'il poursuit le déploiement de son projet industriel qui prévoit la réalisation d'un programme d'investissements estimé à quelques 26 Milliards d'euros sur la période 2006-2008.
La cession de Light au Brésil effective le 10 août 2006 s'inscrit pleinement dans la priorité stratégique européenne du Groupe.
EDF renforce ses positions en Europe, en signant un accord avec le Groupe Delta pour le développement d'une centrale gaz naturel aux Pays-Bas ainsi qu'en lançant une Offre Publique d'Achat sur les actionnaires minoritaires de sa filiale hongroise Demasz, confortant ainsi ses positions en Hongrie et en Europe centrale. Le Groupe déploie par ailleurs son programme d'investissements opérationnels en France. Il comprend notamment des investissements dans des capacité de production avec le démarrage de la construction de l'EPR à Flamanville, la réactivation de tranches fioul et le développement de turbines à combustion. A l'international, l'évolution du prix du gaz naturel reste un enjeu majeur par le Groupe, de même que l'impact des mesures tarifaires annoncées par le régulateur en Allemagne.
Par ailleurs, le cadre législatif et réglementaire français de l'énergie est amené à évoluer cet automne à l'occasion de l'examen par le Parlement du projet de Loi relatif au secteur de l'énergie. En particulier, les dispositions envisagées instituant un mécanisme tarifaire transitoire pourraient avoir un impact de plusieurs centaines de Millions d'euros sur les résultats opérationnels du Groupe en 2007 et 2008. Pour 2006, EDF est en mesure de confirmer que ses objectifs de croissance du résultat opérationnel et du résultat net "s'inscrivent dans le cadre annoncé lors de l'ouverture du capital en novembre 2005". Une fois les dispositions législatives et réglementaires adoptées, EDF examinera précisément leur impact sur les exercices 2007 et 2008, conclut le Groupe.
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