Le spécialiste des fûts de chêne haut de gamme affiche ses ambitions. Dans un entretien avec le 'Financial Times', Jérôme François, PDG de Tonnellerie François Frères, a estimé pouvoir dégager jusqu'à 150 ME pour faire des acquisitions. "Nous avons beaucoup de cash et un très bas niveau de dette. Nous pourrions donc facilement lever 100 à 150 ME si un projet intéressant se présentait", a-t-il déclaré.
La société privilégie des implantations sur des marchés où elle n'est pas, ou peu, présente, comme l'Amérique du sud, l'Europe de l'est et l'Inde, a ajouté le dirigeant.
Certains analystes estiment toutefois que la société pourrait s'intéresser à une cible plus proche, à savoir Oeneo, le no1 mondial de la tonnellerie, qui ne capitalise que 95,5 ME en Bourse (contre 218 ME pour Tonnellerie François).
Les activités des deux groupes sont complémentaires, estime un analyste cité par le 'FT' : "Oeneo possède des produits moins haut de gamme, qui seraient adaptés aux marchés en développement comme l'Europe de l'Est et l'Inde. Et Tonnellerie pourrait profiter de la diversification d'Oeneo dans les bouchons".
Mais d'autres analystes ne croient pas en un mariage Tonnellerie François - Oeneo, qui poserait des problèmes de concurrence et nécessiterait des cessions d'actifs... Selon eux, Tonnellerie François pourrait plutôt poursuivre sa stratégie de longue date, consistant à faire des acquisistions ciblées, de taille petite ou moyenne, sur de nouveaux marchés.
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