SOPRA : finalisation de l'acquisition de CIBF et G2i

16/01/2008 - 08:25 - Option Finance

(AOF) - Sopra Group a annoncé la finalisation de l'acquisition de la société CIBF (Compagnie d'Ingénierie Bancaire et Financière) et de la société G2i. Sopra Group a acquis 100% des actions des deux sociétés. Les transactions ont été réalisées en numéraire. Les termes financiers de ces opérations ne sont pas publics. CIBF et G2i seront consolidées dans les comptes du groupe à compter du 1er janvier 2008. L'acquisition de CIBF renforce le positionnement européen du groupe dans le secteur des services financiers, a expliqué Sopra. "La complémentarité de Sopra Group et de CIBF, par leurs positionnements géographiques respectifs, d'une part, et par leur expertise commune dans les " Moyens de Paiement ", notamment dans le domaine du SEPA (Single Euro Payments Area), d'autre part, permet à Sopra Group, en particulier, de développer ses positions en Europe et de renforcer ses offres solutions applicatives Evolan", a indiqué Sopra. "L'acquisition de G2i s'inscrit dans la stratégie annoncée de conforter le positionnement du groupe en France en développant ses positions chez les grands donneurs d'ordre", a expliqué la SSII. G2i propose du conseil et des services dans le domaine des logiciels embarqués et des moyens d'essais dans le secteur aéronautique et spatial, principalement pour Airbus. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Groupe européen de Conseil, d'Intégration de Systèmes et d'Outsourcing applicatif, Sopra Group guide les entreprises dans leurs projets de transformation, depuis la définition des stratégies jusqu'à leur réalisation. Créée en 1968, Sopra est l'une des plus anciennes SSII françaises. L'activité se répartit entre l'Intégration de systèmes, les Progiciels, via notamment la filiale Axway, l'entité de logiciels d'intégration de Sopra, et le conseil. Sopra comptait 9 900 collaborateurs au 31 décembre 2006.

FORCES ET FAIBLESSES

Les points forts de la valeur

- Sopra a la réputation d'un groupe bien géré, avec ses fondateurs, Pierre Pasquier et François Odin, toujours aux commandes. - Le risque client est faible, les 10 premiers clients ne représentant que 35 % du chiffre d'affaires. - Après avoir quitté le marché allemand, Sopra est désormais solidement implanté au Royaume-Uni et en Espagne. - Le groupe sait maintenir sa marge opérationelle, même en temps de crise.

Les points faibles de la valeur

- Sopra demeure l'une des SSII les plus exposées au cycle en raison d'une moindre exposition au marché de l'infogérance. - La SSII envisage une importante acquisition, qui pourrait nécessiter une augmentation de capital avec à la clé une dilution. - Le flottant du titre est limité.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Dans une société de services informatiques comme Sopra, l'essentiel des charges d'exploitation réside dans le temps des missions des consultants. Un taux d'activité insuffisant ne permet pas d'assurer une pleine activité des employés. La société doit alors opérer des mesures d'adaptation des effectifs. A l'inverse, en période de forte demande, les SSII peuvent se heurter à des difficultés de recrutement. - Le marché des services informatiques est fortement exposé à la conjoncture économique. Les clients placent le retour sur investissement au cœur de leurs préoccupations. Plus exigeants, ils demandent à leurs prestataires de justifier chaque centime engagé. - Affichant sa volonté de " rester maître de son destin " et de " dynamiser le développement en Europe ", Sopra a dévoilé en mai 2006 et revu à la hausse en septembre un nouveau plan stratégique à horizon 2010. La SSII prévoit d'atteindre 2 milliards d'euros de facturations en 2010, avec une rentabilité opérationnelle de 10%. - Les co-fondateurs et dirigeants actuels du groupe sont à un âge où une succession pourrait être envisagée.