On reparle du douloureux dossier Elektrim en Pologne. Vivendi conteste "avec la plus grande vigueur" dans un communiqué diffusé cet après-midi les annonces faites par Deutsche Telekom (DT), selon lesquelles DT aurait acquis auprès d'Elektrim 48 % de PTC, à la suite de l'exercice d'une option d'achat (call) fondée sur une sentence arbitrale rendue à Vienne en novembre 2004.
"Ces annonces reflètent un accord entre DT et Elektrim conclu en violation des décisions des tribunaux polonais. Vivendi rappelle que cette sentence arbitrale ne peut avoir aujourd'hui aucun effet en Pologne. En effet DT omet de mentionner que la Cour d'appel de Varsovie a suspendu, le 16 août 2006, les effets de sa décision de reconnaissance du 29 mars. Cette suspension est effective jusqu'à l'examen du pourvoi en cassation formé par Telco auprès de la Cour Suprême contre la décision du 29 mars. Ni DT, ni Elektrim ne peuvent donc à ce jour se prévaloir d'un quelconque droit de propriété sur la base de cette sentence arbitrale, ni d'aucune autre décision. De plus, Vivendi et Elektrim Telekomunikacja ont obtenu des tribunaux polonais des mesures conservatoires interdisant tout transfert par Elektrim de titres PTC ainsi que tout accord entre Elektrim et DT. Les annonces de DT ne peuvent être que la conséquence de violations de ces injonctions", explique le groupe.
Vivendi intentera les actions nécessaires, de quelque nature qu'elles soient, envers toutes les personnes concernées afin de faire respecter ses droits, conclut le groupe français.
L'opérateur allemand a annoncé aujourd'hui la nomination du patron de sa filiale Magyar Telekom à la tête de PTC, "conséquence directe de l'acquisition par DT des 48% de PTC détenus par Elektrim".
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