Le numéro un mondial du chocolat haut de gamme, Barry Callebaut, a dévoilé ce matin les chiffres de ses ventes du premier trimestre de l'exercice 2007/2008 clos le 30 novembre 2007. Au cours de cette période, le groupe a fait progresser son chiffre d'affaires de 21,9% à 1,42 Milliard de Francs Suisses, pour des volumes en progression de 10,6% à 331.916 tonnes (soit plus de trois fois le taux de croissance du marché mondial du chocolat). Sur une base comparable, la croissance des ventes ressort à 15,2%. Les analystes tablaient en moyenne sur 1,35 MdE de ventes sur la période (consensus Bloomberg).
"Les volumes ont profité de la bonne évolution du secteur d'activités Chocolat pour clients industriels due au nombre croissant de fabricants alimentaires ayant externalisé leurs besoins en chocolat chez Barry Callebaut. Le secteur d'activités Gourmet & Spécialités a également dégagé une solide croissance en raison de l'augmentation continuelle de la demande de chocolat haut de gamme", se félicite le management.
Le CEO Patrick de Maeseneire a ajouté "Avec quatre accords majeurs d'approvisionnement à long terme couvrant trois continents, une présence accrue dans des marchés à forte croissance et l'amélioration de notre assise opérationnelle, nous sommes à même de poursuivre notre forte croissance du volume des ventes. Comme cela a été dit précédemment, nous nous attendons à ce que l'environnement des coûts reste exigeant pour le reste de l'exercice 2007/2008 en raison de la hausse persistante des prix des matières premières. En outre, l'état d'esprit des consommateurs faiblit en Amérique du Nord et l'on s'attend à ce qu'il fléchisse aussi en Europe. Cela pourrait conduire à une pression accrue sur les prix et les marges. Nous confirmons néanmoins nos objectifs financiers à quatre ans pour la période 2007/2008 à 2010/2011, sous réserve, bien sûr, qu'aucun événement majeur et imprévu ne survienne".
Barry Callebaut table, sur 4 ans, sur une croissance annuelle des ventes de 9 à 11%, une croissance de l'EBIT de 11 à 14% et une croissance de 13 à 16% du bénéfice net. En raison de l'augmentation des coûts en relation avec la construction et le démarrage des nouvelles usines, l'augmentation des volumes se situera dans la partie supérieure de la fourchette pendant les deux prochaines années, tandis que l'EBIT et le bénéfice net évolueront dans la partie inférieure de leur fourchette respective. Dans une phase ultérieure, ils reprendront de l'élan et dépasseront la croissance des volumes.
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