Safran est toujours au centre des préoccupations du marché, alors qu'il publiera ses comptes semestriels mercredi prochain.
Selon certaines informations, les banques UBS et Rothschild auraient été mandatées pour organiser la cession de l'activité de téléphonie mobile... Nokia et Motorola seraient de possibles acheteurs. Les négociations pourraient avoir lieu autour d'un montant de 200 ME. Les fax et décodeurs pourraient aussi être cédés. Ils pourraient être valorisés autour de 800 ME, selon certains analystes qui suivent le dossier.
Pour ce qui est de la gouvernance, après le départ de Grégoire Olivier, La Tribune indique ce matin qu'en dépit de la volonté de Bercy de régler "le plus tôt possible" le dossier, il resterait bloqué, faute de candidat pour prendre la tête du groupe. Les noms de Fabrice Brégier, PDG d'Eurocopter, et d'Yves Michot, le PDG de DCI sont cités, mais la situation actuelle, renforcerait finalement Jean-Paul Béchat, "qui organise sa résistance à la présidence du directoire", comme le note le journal. Bercy l'accuse toutefois de ne pas avoir défendu au mieux les intérêts de l'Etat lors de la fusion Snecma-Sagem. Et Bercy plancherait sur une modification de la structure de management (conseil de surveillance et directoire), qui entrainerait le départ de l'actuel homme fort de Safran, ainsi que de Mario Colaiacovo.
Le titre cède 1,63% à 16,28 Euros ce matin. Il s'agit de sa quatrième séance consécutive de baisse.
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