Le baril de brut WTI fléchit désormais sous les 67$ à New York, au plus bas depuis cinq mois. Les raisons sont nombreuses, expliquant ce déclin continu des prix du brut. Fondamentalement, la raison principale de la baisse est sans doute la prévision d'un ralentissement de la demande pétrolière américaine, pour des raisons économiques.
D'autres facteurs jouent également en faveur de la baisse. Cette semaine, les bonnes nouvelles annoncées par Chevron et ses partenaires concernant les réserves découvertes dans le Golfe américain du Mexique ont positivement étonné. Ce vendredi, les échos positifs concernant cette fois le champ pétrolier de Prudhoe Bay, en Alaska (BP), encore considéré comme le 1er gisement américain (même si le puits de Chevron devrait remettre cette position de leader en question), ont aussi tendance à apaiser les opérateurs. Ainsi, BP pense être en mesure de relancer la pleine capacité de production du champ d'Alaska, partiellement fermé, dès la fin du mois prochain, sous réserve de la décision des régulateurs.
Enfin, le dernier rapport gouvernemental des stocks pétroliers domestiques US a aussi rassuré hier jeudi. L'EIA, du Département américain à l'Energie, a fait part, pour la semaine close au 01 septembre, de stocks commerciaux américains de brut, hors réserve stratégique, en déclin de 2,2 millions de barils en comparaison de la précédente semaine, à 330,6 millions de barils, toujours bien au-dessus du haut de fourchette du range moyen pour la période.
Les stocks totaux d'essence se sont quant à eux appréciés cette fois de 0,7 million de barils la semaine passée, logés maintenant au-dessus du haut de fourchette du range habituel. Enfin, les stocks de distillés ont augmenté de 3,1 millions de barils sur la semaine passée. Ils restent au-dessus du haut de fourchette du range habituel.
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