Un nouveau rapport publié par Jones Lang LaSalle montre que, 5 ans après les attentats du 11 septembre 2001, Lower Manhattan reste la capitale financière du monde. Une grande variété de données indique que le Quartier d'Affaires Sud de New-York (Downtown) atteint des niveaux de performance que peu d'observateurs anticipaient, même il y a neuf mois.
"Le sous-marché de Lower Manhattan a retrouvé pleinement et si rapidement sa vitalité que presque toutes les attentes ont été dépassées", déclare Benoît du Passage, Président France de Jones Lang LaSalle. "Quel que soit l'angle sous lequel on l'évalue - niveaux de loyers, taux de vacance, demande placée, croissance du résidentiel et du retail, le quartier Sud (Downtown) reste un quartier stratégique et vital pour les activités tertiaires", ajoute t-il.
En effet, il y a, à Lower Manhattan, tellement d'entreprises à la recherche de surfaces de bureaux, pour la première fois depuis le second trimestre 2001, le sous-marché pourrait voir son taux de vacance général tomber sous les 10%. Quatre transactions sont en cours de négociation dans le Downtown engageant environ120 000 m(2) de bureaux. "Si, comme on s'y attend, ces espaces sont loués, le taux général de vacance de Lower Manhattan descendra à 10,3%, avec la perspective d'un taux de vacance à un seul chiffre d'ici la fin de l'année", déclare Benoît du Passage.
Intitulé "Lower Manhattan Five Years Later: The Impact of September 11", le rapport de Jones Lang LaSalle dresse l'état des lieux de Lower Manhattan cinq ans après les attaques terroristes en établissant des comparaisons détaillées du sous-marché à divers moments clés : le second trimestre 2001, quelques mois avant le 11 septembre 2001, le premier trimestre 2005 (quand le creux de la vague du marché immobilier était au plus bas) et le deuxième trimestre 2006.
Plusieurs indices confirment la consolidation de Lower Manhattan. La ville de New York a affiché, au cours du second trimestre 2006, un taux de croissance des emplois largement supérieur à la moyenne nationale. En matière d'emploi, le taux de croissance de 1,3 % de New York a été le double du taux de croissance national de 0,6%. Largement répartie, cette croissance a touché tous les secteurs et tous les quartiers, y compris Lower Manhattan, qui a connu sa première augmentation importante du nombre des emplois depuis le 11 septembre 2001.
"Le manque de surfaces de bureaux disponibles et les loyers élevés pratiqués dans le marché étroit du quartier Midtown) ont poussé un nombre croissant d'entreprises à envisager une relocalisation dans Lower Manhattan. Les utilisateurs commencent à regarder d'un autre oeil ce quartier depuis qu'un certain nombre de locataires de prestige loue des espaces de bureaux dans downtown", déclare Benoît du Passage.
Le downtown a affiché un taux général de vacance de 11,3% au second trimestre 2006. Les espaces de classe A ont également enregistré un taux de vacance de 11,3%. Juste 18 mois auparavant, le sous-marché affichait un taux général de vacance de 13% et de 12,6% pour les espaces de classe A. Ce changement peut paraître minime, mais il s'agit d'une amélioration significative", ajoute Benoît du Passage.
Les propriétaires d'immeubles ont tiré parti des indicateurs de croissance du centre-ville en augmentant sensiblement les loyers. Lower Manhattan a enregistré des valeurs locatives de 36 dollars US par pied carré au second trimestre 2006, une augmentation de 7,03 dollars US pied carré par rapport au premier trimestre 2005. Les espaces de classe A du centre-ville ont affiché des taux d'offre de location de 40,32 dollars US par pied carré, une augmentation de 8,49 dollars US par pied carré par rapport au premier trimestre 2005.
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