Depuis le retrait par Moody's de sa note "Aaa" à FGIC, vendredi dernier, les rumeurs sont reparties de plus belle en bourse dans le secteur bancaire... 'Les Echos' du jour soulignent que Calyon, la banque de financement et d'investissement du Crédit Agricole, serait le plus exposé des établissements français à ce rehausseur de crédit américain.
Certains actifs étant garantis par FGIC, la banque pourrait annoncer prochainement de nouvelles dépréciations... A l'automne, après la dégradation des notes d'un autre rehausseur américain, ACA, le Crédit Agricole avait dû prendre une charge de 1,2 MdE, portant les dépréciations et provisions à 2,5 MdsE avant impôt (1,6 MdE net) au 4ème trimestre.
Pour l'instant, les banques françaises n'ont pas communiqué leur exposition détaillée au "monolines", ces établissements qui assurent leurs produits de titrisation de crédits. D'autres banques pourraient ainsi être touchées par les déboires de FGIC.
Ce matin, notons que Crédit Suisse et Barclays ont annoncé de nouvelles dépréciations, de quoi inquiéter un peu plus les marchés financiers.
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