Une méta-analyse portant sur l'ensemble des données cliniques fournies par les laboratoires à la FDA, l'autorité sanitaire américaine, pour quatre antidépresseurs de dernière génération, démontre que ces traitements n'amènent pas, par rapport à un placebo, d'amélioration clinique significative en cas de dépression modérée ni même de dépression grave. L'étude "Initial Severity and Antidepressant Benefits: A Meta-Analysis of Data Submitted to the Food and Drug Administration" dirigée par le Professeur Kirsch, de l'Université de Hull en Grande-Bretagne, fait l'objet d'un article paru dans la revue PLoS Medecine.
Les auteurs de l'étude concluent qu'il est peu justifié de prescrire ces médicaments de dernière génération à part pour les cas les plus graves.
Les données étudiées portaient sur quatre représentants de la classe des "inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine", une nouvelle classe d'antidépresseurs. Il s'agit des médicaments fluoxetine (Prozac), venlafaxine (Effexor), nefazodone (Serzone) et paroxétine (Deroxat).
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