La grande alliance envisagée entre Renault, Nissan et General Motors pourrait finalement s'avérer moins ambitieuse que prévu... Selon la presse japonaise, qui cite de sources proches des négociations, les discussions auraient achoppé ces derniers temps sur la question des participations capitalistiques.
Selon le quotidien 'Yomiuri Shimbun' de mardi , le groupe américain, premier constructeur automobile mondial, se serait montré moins enthousiaste vis-à-vis du projet d'alliance majeure, surtout en ce qui concerne une prise de participation de Renault et/ou de Nissan, dans son capital. Face cette résistance, Carlos Ghosn, le patron de Renault et de Nissan, aurait accepté de ne pas faire d'une participation capitalistique une condition sine qua non de l'alliance.
On s'orienterait donc vers des coopérations industrielles limitées à trois domaines : achats groupés de pièces et matières premières, sous-traitance de l'assemblage et développement commun de technologies avancées.
Pour les achats, un tel accord profiterait davantage à GM qu'à Renault et Nissan, qui ont déjà extériorisé des synergies importantes en la matière... Mais dans les deux autres domaines, l'accord profiterait aux trois parties : Nissan pourrait utiliser des usines américaines de GM actuellement en sous-capacités, et les coûts des investissements en nouvelles technologies (moteurs hybrides etc...) seraient partagés à trois.
Rappelons que les premières conclusions officielles des négociations, entamées en juillet dernier, sont attendues pour le 15 octobre prochain.
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