Quand on lui parle de prix, José-Luis Duran, le patron de Carrefour voit rouge ! Selon lui, le distributeur fait son possible pour amortir la valse des étiquettes. "En 2004, Carrefour était mal placé en prix, nous étions suiveurs. Aujourd'hui, Carrefour n'est plus suiveur. Notre objectif est d'être leader ou co-leader en termes de prix", affirme le président du directoire dans un entretien publié ce matin par 'Le Figaro'.
"Je refuse d'être le bouc émissaire de tout ce qui se passe dans l'Hexagone (...) Le premier préoccupé par le pouvoir d'achat, c'est moi", poursuit-il, en appelant le gouvernement à ne pas attendre 2009 pour libéraliser les relations entre commerçants et fournisseurs. Appliquons (la libre négociation des tarifs avec nos fournisseurs) tout de suite, sans attendre 2009 ! ", plaide-t-il.
Au passage, il dément la rumeur de cession de ses filiales de hard discount Ed et Dia : "Nous ne cherchons pas à vendre Ed et Dia. Nous sommes très satisfaits de leurs performances".
Interrogé sur la position d'actionnaire de référence acquise par le tandem Arnault-Colony, après l'annonce de la fin du pacte d'actionnaires de la famille Halley, le dirigeant commente sobrement : "nous continuerons à travailler avec cet actionnaire de manière directe et professionnelle comme nous l'avons fait depuis un an".
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