Business Objects, qui débutait en baisse ce mercredi sur un tassement des spéculations récentes, prend ce soir 1,7% à 25,34 euros, dans 1,3 MT négociés, plus de 1,3% du capital échangé.
Hier soir, le californien Oracle dévoilait des comptes d'une grande qualité au titre du 1er trimestre 2007 et des perspectives également solides. Oracle qui digère donc bien ses acquisitions et offre enfin une performance financière de qualité au marché. Larry Ellison, PDG d'Oracle, s'est ainsi autorisé quelques petits mots concernant le rival allemand SAP, critiquant ses produits et sa politique tardive de croissance externe.
SAP a répondu de manière cinglante par une petite mise au point rapide hier, livrant un communiqué très frais, et jugeant tout simplement que les affirmations d'Ellison sont une déformation complète de la réalité. "Oracle a besoin d'adopter une version de la vérité et d'être honnête avec le marché concernant ses progrès actuels", pour SAP. Selon SAP, mySAP ERP 2005 donne déjà aux clients et partenaires un ERP de classe mondiale, sans besoin de mises à jour majeures d'ici 2010.
La mauvaise nouvelle est donc qu'Oracle n'a absolument pas évoqué Business Objects, faisant taire la rumeur et provoquant en début de journée ce mercredi une consolidation du titre "BO". Oracle entend cependant continuer évidemment ses opérations de croissance, envisageant des acquisitions ciblées éventuelles de technologies et produits, mais le management n'a pas donné plus de précisions.
La bonne nouvelle ? Oracle montre que le secteur software est en très bonne forme, et plusieurs spécialistes ont estimé que ces derniers chiffres du californien laissaient prévoir un solide second semestre pour l'ensemble du compartiment. D'ailleurs, Oracle dope même le titre de son concurrent SAP ce jour en bourse.
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.