La correction intervenue à la fin du deuxième trimestre en Europe a porté un coup aux performances des petites capitalisations et des valeurs les plus cycliques tandis que les secteurs défensifs de la cote tiraient leur épingle du jeu. Pour la banque Lombard Odier, cette tendance favorisant une allocation d'actifs centrée sur les grandes capitalisations et les secteurs défensifs va se poursuivre. En effet, selon elle, les attentes du consensus pour 2006 et 2007 sont trop optimistes : la croissance des bénéfices des entreprises devrait ralentir, notamment sous l'effet d'une hausse possible de l'euro. De plus, le degré avancé du cycle des restructurations, le ralentissement de la croissance des ventes et la pression des coûts sur les marges rendent peu crédible une hausse de la rentabilité, dont le pic a été atteint en 2005. Des multiples de capitalisation historiquement élevés et la prévision d'un ralentissement de l'activité économique au troisième trimestre poussent la banque à envisager la poursuite de la consolidation des indices boursiers.