A l'exemple du Fonds de réserve des retraites français, l'Irlande a lancé, en 2001, le National Pensions Reserve pour faire face aux dépenses de santé et de retraites du secteur public à partir de 2025. Issu du produit de la vente des opérateurs publics de télécoms par l'Etat, le fonds avait établi à ses débuts une allocation d'actifs centrée à 80% sur les actions et le restant en obligations. Révisée les années suivantes, cette dernière s'est peu à peu ouverte aux investissements alternatifs. Mais c'est pour réduire une allocation jugée encore trop exposée aux actions et augmenter le rendement du fonds, que son directeur, John Corrigan, vient de lancer un programme de diversification accru d'actifs. Le fonds, qui comprend aujourd'hui 16 milliards d'encours, va ainsi se diversifier davantage dans les matières premières, dans le capital-risque et dans l'immobilier, et va également recourir à des thèmes de stratégies d'investissement comme le gouvernement d'entreprise et l'environnement.