Lakshmi Mittal n'a pas renoncé à céder la filiale canadienne Dofasco au conglomérat allemand ThyssenKrupp. Le président du no1 mondial de l'acier, Arcelor Mittal, s'est dit hier "toujours déterminé" à mener à bien cette cession, à laquelle il s'était engagée pendant son offre sur Arcelor.
Depuis le succès de cette offre, le sort de Dofasco était resté en suspens, d'autant que les dirigeants d'Arcelor, farouchement opposés à cette vente, ont transféré cet actif à une fondation de droit néerlandais pour bloquer toute cession...
Par ailleurs, un autre projet d'Arcelor, en Chine cette fois, pourrait être en péril : selon la presse chinoise, Pékin pourrait refuser la vente de 38% de Laiwu Steel, le 8ème sidérurgiste chinois, à Arcelor, une opération pourtant acceptée dans son principe en février dernier. Le journal 'Economic Observer' a même affirmé le 16 septembre que le projet avait été rejeté... Information démentie aujourd'hui par Laiwu Steel, qui assure dans un communiqué qu'il est encore à l'étude, et qu'il suit la "procédure d'approbation normale"....
Les autorités chinoises auraient-elles décidé de traîner les pieds face aux récentes demandes pressantes de Lakshmi Mittal d'ouvrir leur marché aux aciéristes étrangers ?
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