Alors que les signaux se précisent concernant un ralentissement de l'économie américaine, avec la semaine dernière un indice des indicateurs avancés en repli (Conference Board) et un indicateur de la Fed de Philadelphie négatif, indiquant une contraction de l'activité, les opérateurs associent l'idée à celle d'un fort ralentissement parallèle de la demande pétrolière aux Etats-Unis. Du coup, le baril de brut pour novembre, déjà mal en point, chute ce lundi sous les 60$ sur le Nymex américain.
En comparaison des pics historiques de plus de 78$ inscrits cet été, la correction atteint maintenant 25% environ sur les prix du brut à New York.
La semaine dernière, le rapport gouvernemental américain des stocks pétroliers US a fait ressortir en outre une forte reconstitution des stocks de produits distillés, et une résistance à haut niveau des stocks d'essence et même de brut. Autre raison expliquant la baisse des prix, les bonnes nouvelles concernant l'offre (champ de Prudhoe Bay en Alaska dont BP a la permission de relancer la partie Est, et gisement Jack 2 dans le Golfe du Mexique) aux Etats-Unis.
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