Geophysique abandonnait finalement 3,2% ce soir à Paris, à 113,7 euros, dans 2% du capital négocié, victime de prises de profits brutales dans le secteur pétrolier pris au sens le plus large, sur un recul des prix du brut vers les 60$ le baril à New York. Un baril qui a perdu un quart de sa valeur depuis les records estivaux.
Le titre Geophysique avait déjà perdu près de 13% sur l'annonce de son opération de croissance externe aux Etats-Unis, sous les 120 euros en début de mois... Une baisse jugée tout de même excessive par certains brokers, mais le poids imposant du rachat de Veritas DGC inquiète les investisseurs. Rappelons que l'opération prendra la forme d'une acquisition par le français, en numéraire et titres, valorisant Veritas 3,1 Mds$ sur les cours de référence avant annonce de l'opération.
CGG offrira aux actionnaires de Veritas le choix, sous réserve d'un mécanisme de réduction pro rata, entre recevoir 2,2501 ADS CGG à concurrence de 51% des actions Veritas ou 75$ en numéraire à concurrence de 49% des actions Veritas.
Selon Géophysique, la manoeuvre devrait se traduira par 65 M$ de synergies en année pleine. Ce rachat devrait avoir un impact relutif sur le bénéfice net par action du groupe parapétrolier en 2008 et un impact relativement neutre sur le "bénéfice cash" par action en 2007. La nouvelle entité s'appellera CGG-Veritas.
Ce lundi sur le marché, la plus grosse ligne traitée portait sur 7.010 titres à 113,5 euros, à 17h17, pour 0,8 ME environ, 0,04% du capital. Quatre autres applications sur plus de 4.000 unités étaient signalées.
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