Vallourec, qui chutait hier de 5,6% à Paris dans 1,6% du capital, reprend aussi vite 3,1% ce mardi à 180,4 euros, dans un marché encore très actif de 0,1 MT. Hier, après un plancher intraday sous les 60$ le baril, au plus bas depuis mars à New York, les prix du pétrole sont remontés sur un sursaut technique assez conséquent, alors que selon certains spécialistes, l'OPEP ne devrait pas laisser retomber les prix beaucoup plus bas.
Vendredi, la valeur Vallourec était recherchée sur la nouvelle d'une montée de Barclays au capital. Barclays Plc, agissant pour le compte de ses filiales, a déclaré en effet avoir franchi indirectement en hausse, le 15 septembre, par suite d'une acquisition d'actions, le seuil de 5% du capital de Vallourec. Elle détient 5,07% du capital et 4,92% des ddv.
Vallourec qui grimpait il y a deux semaines en bourse parisienne, après la publication de semestriels au-dessus des attentes et les avis consécutifs de courtiers, forcément optimistes dans leur grande majorité. Sur son 1er semestre 2006, le Groupe a triplé son bénéfice net. Vallourec prévoit d'ailleurs pour le reste de l'année des conditions de marché "toujours aussi favorables". Ainsi, Vallourec a maintenu ses objectifs d'activité et marge brute (autour de 30%). Le Groupe a même précisé qu'il ne voyait, au-delà de 2006, aucun signe de ralentissement de demande.
Enfin, on a appris hier, comme prévu, que l'allemand Salzgitter AG, agissant de concert avec la société Salzgitter Mannesmann GmbH, avait franchi en baisse le 18 septembre 2006 les seuils de 10% des droits de vote et de 5% du capital de Vallourec par suite d'une cession d'actions hors marché. Salzgitter ne détient donc plus aucun titre Vallourec suite à cette cession. L'allemand détenait encore 6,11% du capital de Vallourec le 09 août dernier suite à un premier placement.
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