Lafarge : le Venezuela confirme qu'il va nationaliser les cimentiers

08/04/2008 - 06:53 - Boursier.com

Après le pétrole, l'électricité et les télécoms, le Vénézuela a confirmé la nationalisation des entreprises de ciment du pays...

Après le pétrole, l'électricité et les télécoms, le Vénézuela a confirmé la nationalisation des entreprises de ciment du pays. Parmi les groupes étrangers concernés, le français Lafarge, no1 mondial du secteur, le suisse Holcim et le mexicain Cemex, qui contrôlent ensemble 80% du marché local. Hier, le ministre du Pétrole, Rafael Ramirez, a annoncé que l'Etat allait racheter au moins 60% des participations des filiales des groupes étrangers... Le dirigeant a rencontré les représentants de Lafarge, Cemex et Holcim, et s'est dit "certain qu'à très court terme, nous pourrons progresser dans la négociation avec ces sociétés, ce qui sera fait bilatéralement avec chacune d'entre elles". Initialement, Hugo Chavez s'était engagé à ne nationaliser que les entreprises qui avaient été précédemment privatisées, considérant qu'elles avaient été bradées par l'Etat, mais le pouvoir en place vise désormais toutes les sociétés cimentières contrôlées par des étrangers. Lafarge possède deux sociétés, FNC et Cementos Tachira qui, selon le groupe, n'ont jamais été détenues par l'Etat, et ont été contrôlées par des capitaux privés depuis leur création. Cemex, le plus gros producteur de ciment au Venezuela, affirme aussi être entré dans le pays en 1994 en acquérant une société privée. La semaine dernière, Hugo Chavez s'était engagé à respecter les droits des actionnaires et avait promis que l'Etat paierait ses achats "jusqu'au dernier cent".



(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.