La bataille s'échauffe pour le contrôle de British Energy. Selon le 'Times' du jour, EDF étudierait une contre-attaque après l'offre de l'allemand RWE qui aurait proposé 700 pence par action. Le quotidien britannique précise que l'offre éventuelle d'EDF serait financièrement supérieure à celle de RWE...
Par ailleurs, le britannique Centrica, qui ne dispose pas des moyens financiers pour acquérir seul sa rivale, pourrait s'allier à l'un des autres candidats pour présenter une offre. Outre EDF, RWE et Centrica, d'autres électriciens, dont Iberdrola et E.ON, pourraient encore se manifester sur ce dossier...
La banque conseil de British Energy, NM Rothschild, devrait fixer une date butoir de dépôt des offres définitive pour "les semaines qui viennent", et espère pouvoir boucler la cession d'ici à la fin juillet, précise encore 'The Times'.
Quant à l'Etat britannique, qui détient plus de 35% de British Energy, il devrait apporter ses titres au plus offrant et ne s'opposera pas à une prise de contrôle étrangère... Londres, qui a lancé récemment un vaste projet de construction de nouvelles centrales nucléaires (auquel s'intéresse notamment EDF), devrait toutefois jouer le rôle d'arbitre vigilant.
British Energy exploite une centrale à charbon et 8 centrales nucléaires, qui arriveront en fin de vie dans à peine 10 ans... La valeur du groupe réside donc davantage dans ses implantations géographiques dans la perspective de la construction de nouveaux réacteurs. Le gouvernement britannique a prévenu qu'il serait attentif à ne pas créer de situation de monopole dans le secteur de l'électricité nucléaire...
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