Groupe Outremer Telecom, premier opérateur alternatif dans les Régions d'Outremer (ROM), a publié ses résultats annuels consolidés audités pour l'exercice clos le 31 décembre 2007. Le chiffre d'affaires d'Outremer Telecom a crû de 26% en 2007 à 156,2 ME, bénéficiant de la croissance organique de ses activités dans la zone Antilles Guyane et du lancement des opérations du groupe dans l'Océan Indien. Au 31 décembre 2007, le groupe Outremer Telecom comptait près de 450.000 abonnés.
La croissance du chiffre d'affaires 2007 a été tirée par l'activité Mobile qui affiche une progression de 53% avec un chiffre d'affaires de 81,9 ME. Le nombre d'abonnés atteint 229.110, dont 163.741 dans la zone Antilles Guyane et 65.369 dans la zone Océan Indien pour des chiffres d'affaires respectifs de 67,7 ME et 14,2 ME. L'activité mobile représente dorénavant 52% du chiffre d'affaires total du Groupe.
Le revenu moyen par consommateur (ARPU) a été de 37 euros dans la zone Antilles Guyane où 62% des abonnés ont un forfait (contre 53% au 31 décembre 2006), et de 31 euros dans la zone Océan Indien où 50% des abonnés ont un forfait. Dans les deux zones d'implantation, la part des abonnés forfait progresse régulièrement.
En 2007, le chiffre d'affaires réalisé dans l'activité Résidentiel a progressé de 10,3% par rapport à l'année 2006 grâce notamment à l'Internet haut-débit dont le nombre d'abonnés a progressé de 30% avec plus de 48.000 abonnés, marquant la migration des abonnés bas-débit vers les offres ADSL.
Le taux de marge brute 2007 a été impacté par les coûts de réseaux et les coûts techniques additionnels liés au lancement des activités mobile dans l'Océan Indien. Ces coûts d'exploitation ont cru de 31% en 2007 et atteignent 79 ME. L'activité Mobile a généré les coûts les plus importants, en croissance de 58%. Le Groupe ayant achevé en 2007 le déploiement de ses principaux réseaux, les coûts fixes d'exploitation vont dorénavant croître moins vite que les revenus, contribuant ainsi à une amélioration sensible du taux de marge brute sur les prochains exercices.
Le taux de marge brute a également été affecté par les accords ayant permis la reprise de certains actifs de la Société XTS Télécom, qui ont généré un chiffre d'affaires non récurrent de 1,7 ME, réalisé sans marge et comptabilisé dans l'activité Autres. Notons enfin qu'au premier semestre 2007, la marge brute avait été marquée négativement par une campagne de promotion intensive sur l'activité cartes prépayées fixes.
Au total, la marge brute s'est élevée en 2007 à 77,2 ME, en progression de 21% par rapport à 2006.
Les coûts commerciaux ont représenté 17,6% du chiffre d'affaires 2007, en croissance de 32% par rapport à 2006 du fait du développement d'Outremer Telecom dans l'Océan Indien. Au 1er semestre 2007, ces coûts commerciaux représentaient 19,2% du chiffre d'affaires contre 16,3% du chiffre d'affaires au second semestre. Les frais de personnel ont, quant à eux, représenté 13,1% du chiffre d'affaires 2007 (13,5% au 1er semestre contre 12,8% au second). L'année 2007 a donc été marquée au 1er semestre par des investissements significatifs en termes de ressources humaines et de moyens techniques, "qui se sont avérés fructueux dès le second semestre", explique le Groupe.
L'ensemble des activités a généré en 2007 un résultat opérationnel avant amortissement (ROAA) de 20 Millions d'euros, soit une marge de ROAA de 12,8% (10,5% au 1er semestre 2007 et 14,7% au second semestre).
La nette progression observée au second semestre est liée à l'effet combiné de la hausse de la marge brute et de la maîtrise des charges de personnel et des coûts commerciaux.
Le résultat opérationnel du Groupe a été négativement impacté par les ouvertures de nouveaux réseaux, mais devient positif (+0,8 ME) au second semestre 2007, du fait de la croissance sensible du chiffre d'affaires et de la stabilisation du montant des coûts fixes. Outremer Telecom enregistre une perte nette de 2,1 ME en 2007 en raison notamment des investissements consentis pour s'implanter à Mayotte et sur l'île de la Réunion. Le résultat net est en forte amélioration, en comparaison du déficit de plus de 31 ME de 2006, et ce principalement grâce à la réduction des charges financières consécutives à la disparition des instruments hybrides sur la dette, ainsi qu'au remboursement de toutes les dettes obligataires.
Au second semestre 2007, l'activité a atteint son point mort, avec un résultat net proche de 0,5 ME, après seulement un semestre d'exploitation des réseaux mobiles sur l'île de la Réunion.
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