LA TENDANCE DU JOUR
La bourse de Paris a clôturé en baisse ce lundi, après quatre séances de progression consécutives. Le rallye de la semaine dernière laisse donc place à une séance de prises de bénéfices sur un marché de nouveau pris dans la tourmente du secteur bancaire après la chute des résultats de Bank of America et les recapitalisations en série. De son côté, la Banque d'Angleterre a annoncé un plan d'aide de 60 Milliards d'Euros destiné à soutenir les banques face aux conséquences désastreuses de la crise du crédit. Les marchés n'ont pas eu non plus le moindre soutien outre-Atlantique, où Wall Street évoluait dans le rouge ce soir. A Paris, l'indice CAC 40 a reculé de 1,03% sur les 4.910 points, pénalisé par Schneider suite à une publication jugée décevante, et le repli des valeurs bancaires.
VALEURS EN HAUSSE
* EDF a réussi à jouer à contre courant ce lundi, en hausse de 2,7% à 62,4 Euros, prouvant de nouveau son statut de valeur 'refuge' au moment où le marché boursier s'oriente de nouveau globalement en baisse sous le poids des bancaires. Le marché réagit toujours au gré des rumeurs et d'une possible opération de croissance externe... Face aux réticences espagnoles dans l'affaire Iberdrola, l'électricien tricolore confirmerait ses prétentions sur British Energy pour un montant de près de 14 Milliards d'Euros. EDF serait, dit-on, prêt à s'allier au régional de l'étape Centrica en vue d'une possible offre commune. Par ailleurs, les spéculations continuent d'aller bon train en vue de la succession de Pierre Gadonneix à la tête du groupe, le nom de Stéphane Richard revenant avec insistance.
* France Télécom était encore sous les feux des projecteurs. Les analystes refont leurs comptes alors que la Direction de l'opérateur a confirmé étudier des projets de croissance externe. Le titre a terminé en hausse de 1,3% sur les 20,11 Euros.
* Total a gagné 0,7% avec Technip et CGG Veritas, en rebond avec Lafarge et Air Liquide.
VALEURS EN BAISSE
* Schneider s'est fait lourdement sanctionner ce jour dans le sillage d'une publication trimestrielle jugée décevante. Au premier trimestre, la croissance organique du chiffre d'affaires s'élève à 11% ajustée des jours ouvrés (+9,5% en données brutes). A périmètre et taux de change courants, le chiffre d'affaires est en hausse de +10,7%, et s'établit à 4,31 MdsE. "L'activité est pénalisée par un nombre de jours ouvrés inférieur à l'an passé, dont l'impact sur la croissance du premier trimestre est de -1,5pt. Cet impact devrait être compensé au cours des trimestres suivants de 2008", a expliqué la société.
* Plus de 3% de repli sur les titres Air France KLM, Veolia, Suez et le secteur de l'automobile à l'image de Renault et Peugeot.
* EADS : -4,6% alors qu'Airbus a confirmé la prochaine filialisation des trois usines allemandes que le groupe compte vendre dans le cadre de son plan de restructuration 'Power8'.
* Les valeurs bancaires étaient également sous pression tandis que les grandes manoeuvres se poursuivent aux Etats-Unis et en Angleterre afin de lutter contre la crise du crédit. Crédit Agricole reculait de 3,3% et Société Générale cédait 1,5% avec la BNP Paribas (-1,8%). Axa perdait 1,9%.
* -1,7% pour STMicroelectronics : le groupe de semi-conducteurs a fait une mise au point sur les chiffres publiés hier par un quotidien finlandais et largement repris par la presse. STMicroelectronics est convaincue que les chiffres publiés sur la croissance de la Société sont le résultat d'une incompréhension, a précisé un communiqué du groupe. "ST ne voit pas de raison de dévier des indications données au marché lors de récentes communications".
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.