GFI Informatique se renforce dans le secteur bancaire

22/04/2008 - 18:22 - Option Finance

(AOF) - GFI Informatique a conclu un partenariat au plan international avec le Groupe Viveo afin de renforcer ses activités d'intégration de systèmes dans le secteur de la banque en Europe, particulièrement en France, en Espagne, en Italie et au Benelux. "GFI Informatique et Viveo joindront ainsi, sur de grands dossiers, leurs expertises, leurs ressources et leur capacité de développement en Europe", indique le groupe. En complément de ce partenariat, GFI Informatique reprend l'activité de la division Ingénierie de Viveo qui intervient essentiellement dans le secteur bancaire autour de trois domaines : la Tierce Maintenance Applicative, les projets au forfait et l'assistance technique. La signature d'un partenariat avec le Groupe Viveo confirme notre volonté de réaliser des projets d'intégration de systèmes s'inscrivant dans le développement de notre axe métier. Nous sommes très satisfaits de cette nouvelle collaboration et heureux d'accueillir une équipe de grande qualité, a déclaré Jacques Tordjman, Président-Directeur Général de GFI Informatique. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

GFI Informatique est un groupe international offrant des prestations de services en technologies de l'information. Le groupe met au service de ses clients son expertise en matière de conseil, de solutions logicielles, d'ingénierie, d'intégration de systèmes et d'infogérance. Présent à tous les stades du cycle de vie des systèmes d'information, GFI Informatique conçoit, réalise, met en oeuvre et administre des applications à forte valeur ajoutée principalement pour les grandes entreprises, les administrations et les collectivités territoriales. Le groupe compte plus de 40 agences en France et 9 implantations en Europe du Sud, Europe du Nord, Maroc et Canada.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Le plan d'économies et le recentrage sur les marchés où GFI Informatique dispose d'une présence forte (notamment en France, Espagne, Portugal et Canada) devraient permettre une amélioration significative de la marge. A l'horizon 2010, son PDG, Jacques Tordjman, ambitionne de générer un chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros avec une marge opérationnelle de 9%. - Les principaux dirigeants actionnaires de GFI Informatique et Itefin Participations (Apax) ont regroupé leurs participations respectives dans la SSII au sein d'Itefin Participations. A l'issue de cette opération, Itefin Participations détient 27,8% du capital. Apax pourrait servir d'aiguillon pour l'application du plan de développement du groupe. - Le titre dispose d'une dimension spéculative, même si le Japonais Fujitsu a échoué dans sa tentative d'OPA en 2007. Des discussions en vue d'un rapprochement avec Bull ont également eu lieu.

Les points faibles de la valeur

- GFI Informatique a finalisé, en octobre 2005, la cession de sa filiale au Royaume-Uni, et pourrait céder son activité en Italie, dont le redressement n'est pas assuré. - Son positionnement trop peu européen condamne le groupe à voir lui échapper les grands contrats d'infogérance.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Dans une société de services et d'ingénierie informatique, l'essentiel des charges d'exploitation réside dans les salaires des consultants. A ce titre, le taux d'utilisation des consultants de l'entreprise par rapport à celui du secteur est un indicateur important à suivre. Lorsqu'il diminue (c'est-à-dire que le nombre de consultants sans mission augmente), les charges de l'entreprise pèsent davantage sur la rentabilité. Parallèlement, l'effectif est à surveiller. Ces éléments sont d'autant plus importants que la rentabilité de ces sociétés est plafonnée. En effet, toute augmentation de chiffre d'affaires requiert une augmentation de l'effectif. - Cyclique, le secteur est sensible aux dépenses en informatique des sociétés et des administrations. Alors que l'activité d'intégration de systèmes est sensible à l'environnement économique, l'activité d'infogéreance est plus défensive.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les acteurs du marché prévoient généralement des croissances d'activité relativement limitées pour 2008. Les analystes ont revu à la baisse les dépenses informatiques cette année aux Etats-Unis, et indirectement en Europe, sous l'influence de la crise des crédits hypothécaires à risque américains et des menaces de récession aux Etats-Unis. CapGemini évoque une fourchette de croissance organique de 2% à 5% en 2008 alors que les prévisions d'Atos Origin se situent à 4%. Steria est également prudent en tablant sur une hausse de son chiffre d'affaires au moins égale à celle du marché européen des services informatiques (comprise entre 3% et 4%). Celui-ci avait bénéficié d'une croissance d'activité de 6,5% l'an passé.