L'Etat allemand envisagerait d'entrer au capital d'EADS. Selon l'hebdomadaire allemand 'Der Spiegel' paru samedi, la banque publique allemande KfW étudierait ainsi le moyen d'acquérir des titres EADS, au moins temporairement, pour conserver l'équilibre franco-allemand au sein du groupe aéronautique si DaimlerChrysler poursuivait son désengagement.
L'information est toutefois démentie ce matin dans le quotidien 'Handelsblatt' par un porte-parole du gouvernement allemand. Il affirme que ces spéculations "n'ont aucun fondement" et que les actionnaires privés "doivent jouer un rôle prépondérant" dans le capital d'EADS.
On peut toutefois comprendre une certaine nervosité de Berlin, le capital d'EADS s'étant considérablement ouvert ces derniers mois... Les actionnaires privés (DaimlerChrysler et le français Lagardère) ont réduit leur participation et souhaitent poursuivre dans cette voie, tandis qu'en septembre, la banque publique russe VTB a créé la surprise en prenant 5% du capital d'EADS, avec lequel le Kremlin souhaite développer des coopérations industrielles de grande envergure.
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