Maurel et Prom réagit dans un communiqué ce lundi aux récentes rumeurs parues dans la presse indienne, liées aux déclarations de la direction de Indian Oil Corporation : Maurel & Prom rappelle avoir déjà communiqué à ses actionnaires, lors de son Assemblée générale du 20 juin 2006, sur la valorisation de ses actifs. Cette valeur d'actifs a été estimée par le certificateur de réserves pétrolières indépendant DeGolyer & MacNaughton en date du 1er janvier 2006. Pour mémoire cette valorisation ne tenait pas compte des cibles d'exploration.
Le programme d'exploration lié à ces prospects, et qui s'étend sur plusieurs années, s'élève à près de 100 ME pour la seule année 2006.
"Ce document peut contenir des prévisions concernant la situation financière, les résultats, les activités et la stratégie industrielle de Maurel & Prom. Par leur nature même, les prévisions comportent des risques et des incertitudes dans la mesure où elles se fondent sur des évènements ou des circonstances dont la réalisation future n'est pas certaine. Ces prévisions sont effectuées sur la base d'hypothèses que nous considérons comme raisonnables mais qui pourraient néanmoins s'avérer inexactes et qui sont tributaires de certains facteurs de risques tels que les variations du cours du brut ; les variations des taux de change ; les incertitudes liées à l'évaluation de nos réserves de pétrole ; les taux effectifs de production de pétrole ainsi que les coûts associés ; les problèmes opérationnels ; la stabilité politique ; les réformes législatives et réglementaires ou encore les guerres, actes de terrorisme ou sabotages" explique le management de Maurel et Prom.
Selon des informations parues dans la presse indienne datées de la semaine dernière, le groupe pétrolier IOC aurait définitivement renoncé à son projet d'offre sur le français Maurel & Prom, selon un haut responsable du groupe cité par le quotidien indien 'Financial Express'.
"En août dernier, IOC a soumis une dernière offre valorisant Maurel & Prom à 2,5 Milliards d'Euros (environ 17 Euros par action)", a affirmé cette source, mais les dirigeants de M&P auraient exigé 20 Euros par titre... Ce prix "n'était pas acceptable pour nous", aurait conclu le responsable d'IOC.
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