Le conseil de surveillance d'Atos Origin communique en ce début de semaine et "tient à réaffirmer la position qui a toujours été la sienne". "Nous l'avons dit et écrit aux fonds, répété dans les medias : il est légitime que des actionnaires représentant 20% du capital demandent à rejoindre le Conseil de Surveillance si cette présence au Conseil s'accompagne d'engagements sur des principes élémentaires de loyauté et de stabilité", explique la SSII, qui s'insurge contre le comportement des fonds Pardus et Centaurus, qu'elle juge déloyal et déstabilisant.
"La loyauté : ce n'est pas une adhésion sans réserve à la stratégie ou au management, c'est accepter que les différences de vues soient traitées sans a priori dans le cadre des débats du conseil. C'est renoncer à contacter des concurrents pour leur offrir de racheter la société. C'est s'abstenir de dénigrer publiquement l'entreprise et sa stratégie. La stabilité : c'est se comporter comme un actionnaire de long terme, soucieux de l'intérêt social et des intérêts de toutes les parties prenantes. C'est abandonner les tentatives de déstabilisation de toutes sortes, par voie de presse ou devant les tribunaux, auprès des employés ou des clients", explique Atos et son président Didier Cherpitel, qui affirment qu'à ce stade, leurs demandes "sont restées sans réponse". "Au lieu d'accepter un dialogue sur ces principes élémentaires, les fonds ont proposé des résolutions susceptibles de leur donner une écrasante majorité au conseil de surveillance et consacrant une prise de contrôle effective, sans prime, à laquelle nous ne pouvons que nous opposer", ajoute l'entreprise qui se dit toujours ouverte au dialogue mais qui attend "des engagements formels sur ces points, pas des déclarations de principe". "Les agissements passés des deux fonds nous amènent à être particulièrement vigilants dans l'intérêt du Groupe, de ses clients, de ses collaborateurs et de ses actionnaires", conclut Atos.
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