Michelin annonce des ventes nettes à 4,1 Milliards d'Euros au premier trimestre 2008, en baisse de 2,6% par rapport au 1er trimestre 2007 à parités courantes mais en progression de 2,9% à parités constantes.
La croissance des volumes vendus est de 1,1%, limitée par le recul généralisé des marchés du remplacement européen et nord-américain, sur lesquels la firme au bibendum est très présente. Le Mix-prix positif est de 1,7% et ne traduit pas encore les nombreuses hausses de tarifs mises en oeuvre en fin de 1er trimestre ou annoncées pour le début du second.
Au cours du 1er trimestre 2008, Michelin a évolué dans un environnement moins porteur qu'attendu. La plupart des marchés pneumatiques des pays matures ont été en retrait, à l'exception de celui de la première monte poids lourd en Europe qui a confirmé sa vigueur. Cette évolution s'inscrit dans un environnement morose, qui pèse sur les comportements des acteurs économiques. En revanche, les marchés des pays émergents ont enregistré de fortes croissances, aussi bien en Tourisme camionnette qu'en Poids lourd, confirmant le dynamisme des économies régionales et la hausse des niveaux de vie.
Le renchérissement des matières premières s'est poursuivi tout au long du trimestre, qu'il s'agisse des matières dérivées du pétrole ou du caoutchouc naturel. Compte tenu de cette évolution récente, le groupe estime désormais à 600 millions d'euros, à taux de change constant (200 millions d'euros à parités courantes) le surcoût en 2008 par rapport à 2007. Un surcoût de 175 millions d'euros avait constaté en 2007, à parités constantes, par rapport à
2006. Pour faire face à cette situation, Michelin poursuivra sa politique de hausses de prix visant à compenser l'inflation de ses coûts externes. De nombreuses hausses de tarifs ont d'ores et déjà été annoncées.
En raison de ces éléments, Michelin estime désormais que ses ventes nettes devraient être en croissance modérée et que son résultat opérationnel avant éléments non récurrents devrait approcher celui réalisé en 2007.
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