Le gouvernement britannique est pressé de réaliser la vente de British Energy ! Selon le 'Daily Telegraph' du jour, la date-butoir pour la remise des offres définitives sur l'électricien nucléaire a été avancée et fixée au 9 mai prochain.
Jusqu'à présent, selon la presse, British Energy a fait l'objet d'offres préliminaires de la part du français EDF, de l'allemand RWE et du britannique Centrica, ce dernier s'étant dit 'déterminé' à jouer un rôle actif dans l'avenir de British Energy (BE).
Rappelons que BE constitue une pièce maîtresse sur l'échiquier énergétique en Grande-Bretagne, après la décision de Londres de lancer un programme de construction de nouvelles centrales nucléaires. Le groupe exploite en effet huit centrales en fin de vie, mais surtout, possède des terrains susceptibles d'accueillir de futurs réacteurs, ce qui donnera un avantage compétitif à son nouveau propriétaire...
Les choses devraient donc s'accélérer sur le dossier, les groupes intéressés ayant désormais moins de 2 semaines pour présenter leurs offres à la banque Rothschild, conseillère de BE. Il n'est pas impossible qu'à ce stade, les candidats forment des consortiums pour présenter des offres communes... La presse a déjà évoqué ces dernières semaine un tandem EDF-RWE ou un trio EDF-RWE-Centrica...
D'autres candidats potentiels comme l'espagnol Iberdrola, le français Suez, l'allemand E.ON ou des fonds d'investissement pourraient aussi finir par se dévoiler...
L'arbitre final dans ce dossier sera l'Etat britannique, qui possède encore 35% du capital de British Energy, et qui entend jouer serré pour ne pas donner le sentiment d'offrir sur un plateau les clés du futur parc nucléaire britannique à un acteur étranger.
Quelle que soit la combinaison choisie, le britannique Centrica, propriétaire de British Gas, semble donc bien placé pour jouer un rôle fédérateur, même s'il ne possède pas à lui seul l'assise financière suffisante pour racheter British Energy, dont la valorisation pourrait dépasser les 13 MdsE...
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