Interrogé par Boursier.com, Olivier Dellenbach, le
Pdg d'eFront a estimé que
la compétence du groupe était "reconnue" ... "Il n'y a pas de notion de référencement pour un éditeur de logiciels, contrairement à ce qui se produit pour une SSII. Notre taille ne constitue donc pas un handicap".
Le dirieant poursuit : "15% de notre chiffre d'affaires est dédié à la 'R&D'. Ce niveau est suffisant car nos concurrents ont une taille équivalente à la notre... Nous ne sommes pas confrontés aux grands éditeurs car nous sommes présents sur des "niches" de marché qui ne les intéressent pas"..."Nous avons 120 clients dans le 'private équity' et une quarantaine dans la banque-assurance... Le 'private equity' est le plus important contributeur en terme de chiffre d'affaires".
Interrogé sur les conséquences de la crise financière actuelle sur son activité, le patron du groupe eFront souligne : "Nous proposons des outils qui permettent d'anticiper et de mieux gérer les situations de crise... La crise financière représente ainsi plutôt une opportunité permettant d'accélérer le déploiement de nos solutions !".
Commentant les comptes 2007, Olivier Dellenbach a déclaré : "La croissance organique des ventes est ressortie à +40%, ce qui correspond à nos projections. Après un premier semestre où nous avons beaucoup investi, la seconde partie de l'année a permis de retrouver une rentabilité nettement plus élevée. En outre, notre situation financière est solide avec une trésorerie nette de 7,2 Millions d'Euros" ... "A moyen terme, notre marge opérationnelle devrait être de 15%. Nous visons également 30 Millions d'Euros de chiffre d'affaires à l'horizon 2010 contre 12,8 Millions d'Euros en 2007".
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