Le chiffre d'affaires de l'exercice 2007 de Genfit atteint 9,5 Millions d'Euros contre 10,05 ME. Il est essentiellement constitué des " research fees " correspondant aux alliances stratégiques de découverte de médicaments, conclues entre Genfit et ses partenaires industriels.
Au niveau de ses charges opérationnelles, Genfit a poursuivi et intensifié ses efforts de développement qui s'élèvent à 4,9 ME (avant retraitement du crédit d'impôt recherche), en augmentation de 36,8% par rapport à 2006. Cet accroissement des investissements de développement accompagne la maturation du portefeuille de produits en développement clinique (Phase I et II sur les produits les plus avancés). Les charges de personnel, en augmentation de 29% par rapport à 2006, ont été impactées par la perte du statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI), qui permettait à GENFIT de bénéficier de réductions des charges sociales.
Le résultat opérationnel ressort ainsi à -5,99 ME contre - 553.000 Euros en 2006. Le résultta net part du groupe est de -2,8 ME contre 335.700 Euros.
En termes de trésorerie, la société dispose à fin 2007 de 15,8 ME contre 22,3 ME à fin 2006.
Au cours du premier trimestre 2008, Genfit a annoncé sa volonté d'entamer des négociations avec le groupe Sanofi-Aventis en vue de poursuivre éventuellement à son propre compte le développement clinique de l'un ou l'autre des composés AVE8134 et AVE0847 dans le traitement des dyslipidémies mixtes et du diabète de type 2, développement aujourd'hui suspendu par Sanofi-Aventis. Genfit a également annoncé début 2008, suite aux résultats encourageants enregistrés lors de la première étude pilote de Phase IIa de GFT505, l'arbitrage en faveur de la poursuite des développements de GFT505 pour le traitement des dyslipidémies et la réduction des risques d'affections micro- et macro-vasculaires associés au syndrome métabolique, et ce au détriment de GFT14 considérant le potentiel d'activité de GFT505 dans la même population cible.
Genfit entend également poursuivre ses efforts d'innovations thérapeutiques, d'une part, vers de nouveaux traitements de la maladie cardiométabolique, avec de nouvelles cibles, et d'autre part, vers de nouveaux champs thérapeutiques, et en particulier dans les pathologies associées à l'inflammation et de la neurodégénérescence grâce à son expertise dans le domaine des récepteurs nucléaires. Dans cette perspective, Genfit a entamé en janvier 2008 les travaux d'extension de son laboratoire in vivo. Ce nouveau pôle sera destiné à l'hébergement de modèles animaux avec un plateau technique appliqué aux maladies neurodégénératives.
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