VALLOUREC - Chiffre d'affaires en baisse de 4,8% au premier trimestre

07/05/2008 - 18:17 - Option Finance

(AOF) - Vallourec a enregistré au premier trimestre 2008 un chiffre d'affaires consolidé de 1,3836 milliard d'euros, soit une baisse de 4,8% par rapport au premier trimestre 2007. A périmètre comparable, le chiffre d'affaires est stable. Comme anticipé, le résultat brut d'exploitation est en baisse de 19,5% à 341,8 millions d'euros, soit un ratio RBE / chiffre d'affaires de 24,7%. Le résultat net part du groupe diminue de 18,7% au premier trimestre à 193,3 millions d'euros. Commentant ces résultats, Pierre Verluca, Président du Directoire, a déclaré : En dépit de la faiblesse persistante du dollar et de l'envolée du cours des matières premières, Vallourec continue à afficher des performances élevées et démontre ainsi sa forte capacité à résister. La demande reste soutenue et les plans de charge de nos usines sont tout à fait satisfaisants. Les hausses de prix que nous avons commencé à annoncer s'appliquent progressivement, ce qui nous rend confiants dans le maintien de nos perspectives. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Vallourec est leader mondial de la production de tubes sans soudure en acier et de produits tubulaires spécifiques pour applications industrielles. Le groupe s'adresse ainsi aux secteurs du pétrole et du gaz, de l'énergie électrique, de la chimie et pétrochimie, de l'automobile et de la mécanique, le reliquat provenant d'autres industries. Après avoir racheté l'américain Omsco en 2005, Vallourec a finalisé début 2006 l'acquisition de la société SMFI (Société Matériel de Forage International), afin de renforcer sa position de numéro deux mondial des tubes de forage pour le pétrole et le gaz.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

-Vallourec profite de sa situation de leader mondial dans plusieurs de ses produits. - La diversification des activités du groupe dans cinq débouchés lui permet d'amortir les phases de cycle des marchés qu'il sert. Par ailleurs, il bénéficie d'une répartition géographique équilibrée de ses ventes. - Vallourec peut se prévaloir d'une exposition limitée à la concurrence chinoise. - La situation financière de Vallourec est très saine. - Le titre est entouré d'une forte spéculation, du fait d'un flottant très important et du mouvement de concentration affectant son secteur.

Les points faibles de la valeur

- Le groupe est pénalisé en cas de repli du dollar. - La hausse du prix des matières premières (ferrailles, fer, coke...) crée une certaine incertitude sur les résultats. - Vallourec est difficile à classer au sein d'un secteur du fait de son activité. Par ailleurs, il n'existe pas de valeurs comparables sur le marché. - Comme toute valeur cyclique, Vallourec n'est pas à l'abri d'un retournement de conjoncture. Le marché mondial des tubes pour l'énergie a, dans le passé, connu de graves excédents de capacités qui amplifiaient la chute des prix en bas de cycle. - Le groupe peut souffrir du mouvement de déstockage des distributeurs américains et d'un marché de plus en plus compétitif

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Avec une division pétrole et gaz qui représente près de la moitié son chiffre d'affaires consolidé, le groupe est particulièrement sensible au prix du baril de pétrole : celui-ci détermine avec un décalage de six mois à un an le niveau d'investissement des compagnies pétrolières dans l'exploration-production, et donc la demande de tubes de forage. Le titre est par conséquent favorisé en cas de prix élevé du baril.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Métaux

Selon une étude menée par PricewaterhouseCoopers, le nombre d'opérations de fusions-acquisitions dans le secteur minier s'est élevé à 1732 en 2007, pour un total de 159,9 milliards de dollars. En valeur cela représente une hausse de 18% par rapport à 2006 mais, en nombre, c'est un bond de 68%. Dans un secteur composé essentiellement de petites structures, ce sont surtout des opérations de moins de 250 millions de dollars qui ont été réalisées. Néanmoins, entre 2005 et 2007, les fusions-acquisitions de plus d'un milliard de dollars sont passées de 8 à 25. Les groupes chinois et russes ont été les plus actifs l'an passé. Les acquisitions des premiers ont totalisé 6,7 milliards de dollars et celles des seconds 26 milliards, soit au final le cinquième de l'activité globale. Les fusions-acquisitions chez les miniers pourraient encore atteindre des sommets en 2008, en particulier si l'OPA de 90 milliards de dollars du brésilien Vale sur Xstrata aboutit. En ce début d'année, l'australien Oxiana a déjà lancé une OPA amicale de 6 milliards de dollars australiens (3,7 milliards d'euros) sur son compatriote Zinifex.