Renault, Nissan et General Motors ont donc annoncé mercredi soir qu'ils venaient de se mettre d'accord pour arrêter leurs discussions sur une alliance entre les trois entreprises. Les parties "reconnaissent que des synergies significatives résulteraient d'une telle alliance. Cependant les parties ne sont parvenues à se mettre d'accord ni sur le montant total de ces synergies ni sur la répartition des bénéfices entre les partenaires", commentait Renault hier.
Sur cette nouvelle, le titre Renault pointe en hausse prononcée en pré-séance ce jeudi à Paris, à 90,45 euros à quelques minutes de l'ouverture.
Sur la base de ses conclusions, GM souhaitait que Renault-Nissan acceptent de compenser financièrement GM pour entrer dans l'alliance, notamment au motif que l'investissement significatif de Renault-Nissan dans GM l'empêcherait d'envisager d'autres opportunités d'alliances, expliquait encore Renault. Renault et Nissan considèrent "que le principe même de compensation est contraire à l'esprit de toute alliance performante", concluait hier le communiqué du Groupe.
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