EURONEXT : Lachmann donne la priorité à la consolidation européenne

06/10/2006 - 10:30 - Option Finance

(AOF) - Henri Lachmann, le patron de Schneider Electric chargé par l'association Paris Europlace de plancher sur l'avenir d'Euronext, estime qu'aucune des deux solutions qui s'offrent au groupe n'est pleinement satisfaisante, rapporte "Les Echos". Pour Henri Lachmann, l'offre du Nyse présente des opportunités, mais il s'agit selon lui d'une acquisition et non d'une fusion entre égaux. Parallèlement, le rapporteur estime qu'on "va à l'échec si on rapproche totalement Deutsche Börse et Euronext" mettant en avant des risques d'exécution et l'abandon du modèle fédéral d'Euronext. Dans ce contexte, Henri Lachmann propose, dans un premier temps que Deutsche Börse apporte son activité sur le marché actions au comptant en échange d'actions Euronext. Cette avancée, complétée éventuellement via Milan, "permettra ensuite de négocier une alliance transatlantique avec des conditions de poids respectifs sensiblement différents", explique le patron de Schneider Electric selon des propos repris par "Les Echos". (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Née en septembre 2000 de la fusion des bourses de Paris, d'Amsterdam et de Bruxelles, Euronext a est la première Bourse paneuropéenne entièrement intégrée. Regroupant également la Bourse de Lisbonne (BLVP) et le marché dérivés de Londres (Liffe), Euronext propose un large éventail de services aux investisseurs et aux entreprises à la recherche de capitaux : cotation, négociation sur dérivés et sur actions, compensation, règlement-livraison, diffusion d'informations relatives aux cours et aux données de marché, vente de logiciels de marchés.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- On surveillera particulièrement les volumes de transactions sur les marchés d'actions et dérivés ainsi que la volatilité de ces marchés. L'activité de fusions-acquisitions, les rachats d'actions ainsi que la dynamique des introductions en bourse jouent sur les volumes de transactions. - En période difficile, la baisse du nombre de transactions sur actions peut être compensée par la hausse des transactions sur les produits de taux et par les activités de ventes de logiciels.