Après quatre ans de croissance vigoureuse, l'exercice 2005-2006 a été pour Body One une année de pause, consacrée à mettre le réseau au niveau des meilleurs standards.
Après une analyse fine, l'enseigne a fait évoluer les magasins à plus fort potentiel du mode traditionnel de franchise vers un système de "commission-affiliation", qui permet de soulager l'affilié du poids de la gestion des stocks (financement, facturation et réassort). Cette gestion, désormais supportée par Body One, permet à l'affilié de se concentrer uniquement sur ses ventes et d'augmenter le chiffre d'affaires au m2.
Sur les 38 affiliés que compte aujourd'hui le réseau, 26 sont issus du transfert d'anciens franchisés classiques et 12 des nouvelles ouvertures. Ensemble, ils représentent entre 25 et 30% du volume d'activité global généré par le réseau.
Comme annoncé, les résultats ont été impactés par ce nouveau partenariat, qui implique que le franchiseur redevienne propriétaire des stocks. Pour ce faire, Body One a dû émettre sur cet exercice 1.200 KE d'avoirs venant en déduction du chiffre d'affaires généré sur les franchisés. En corollaire, la marge brute d'exploitation a été impactée à hauteur de -600 KE.
Par ailleurs, la reprise du stock au master franchisé Internet, déclaré en cessation de paiement en octobre 2005, a également produit un effet de - 670 KE sur le chiffre d'affaires et de -335 KE sur la marge brute.
Enfin, la rationalisation du réseau passe aussi par l'optimisation de sa qualité : une vingtaine de points de vente ne correspondant plus aux normes ont été fermés, tandis que le recrutement de nouveaux franchisés a volontairement été limité à vingt points de vente, afin de consolider les nouvelles bases mises en place par l'enseigne. Rapporté à l'exercice précédent, le chiffre d'affaires lié au développement a baissé de -450 KE, avec une incidence directe sur le résultat. .
Ces éléments non récurrents expliquent en grande partie le déficit d'exploitation par rapport à l'exercice précédent, partiellement compensé par un résultat exceptionnel de 510 KE (plus-value Victor Hugo : 200 KE, indemnité Marionnaud : 160 KE, cession d'actifs : 150 KE).
La structure financière reste solide, avec 2,8 ME de fonds propres et quasi fonds propres, rapportés à 0,7 ME de dette financière nette.
Les dirigeants, détenant 75% du capital, ont renforcé au cours de l'exercice leur compte courant qui s'élève désormais à 500 KE.
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