"Nous avons la capacité, le management, les marques, les studios et l'énergie pour poursuivre seuls". C'est en ces termes que le directeur exécutif d'Ubisoft EMEA, Alain Corre, a répondu à nos confrères britanniques de GamesIndustry.biz qui l'interrogeaient sur le risque d'être "croqué par" Electronic Arts. "Je pense qu'il serait dangereux pour une société comme Ubisoft d'être trop proche d'une compagnie comme EA parce que cela tuerait la créativité - et dans notre secteur, c'est l'une des clefs", a-t-il ajouté.
Le dirigeant a également confié au média d'outre-Manche que l'éditeur cherche à diversifier les genres sur lesquels il opère, à l'image de l'acquisition des studios Reflections et de sa licence 'Driver' auprès d'Infogrames, pour mettre un pied dans la course automobile. Les sports et les jeux de rôles constituent également des voies de diversification qu'Ubi est en train d'explorer, après le succès rencontré dans les jeux de tir à la première personne ou les jeux "créatifs".
Le géant américain Electronic Arts avait fait une entrée très remarquée au capital d'Ubisoft il y a maintenant 2 ans, créant une intense spéculation sur ses intentions. Toujours à la tête de plus de 20% des parts du français, le groupe de Redwood City en Californie n'a toujours pas réellement précisé ses intentions.
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