Air France KLM et Singapore Airlines, parmi d'autres compagnies, se sont interrogées une fois encore sur les rapports existant entre Emirates et le gouvernement de Dubaï, notamment sur les conditions dans lesquelles la compagnie phare du Moyen-Orient obtient son kérosène, rapporte le quotidien local 'The National'. Le président de Singapore Airlines a lancé quelques piques explicites lors de l'assemblée générale de l'IATA tenue à Istanbul cette semaine, s'étonnant en particulier de l'optimisme de Tim Clark, le président d'Emirates, à l'heure où le secteur s'apprête à traverser des heures noires. L'intéressé a répliqué lors d'une table ronde "je peux confirmer, je pense que c'est la 1.000ème fois, que nous ne recevons pas de soutiens financiers ou quoi que ce soit d'autre". Mais le quotidien cite un analyste basé à Dubaï pour qui écrit "Emirates a certains avantages par rapport à d'autres compagnies majeures dans le monde, en terme de faibles coûts du kérosène du fait de soutiens financiers". Emirates nie ces explications et soutient qu'elle achète son kérosène au prix du marché.
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