Le dollar qui avait commencé fébrilement la semaine hier, proche des 1,58/euro, sur fond de violente spéculation sur le baril de pétrole en direction des 140$, tente un nouveau rebond à 1,5580/euro entre banques. Le coup de pouce est venu de la National Association of Realtors (NAR) américaine qui a publié hier lundi un indicateur relatif aux promesses de ventes de logements aux États-Unis meilleur que prévu. L'indice, qui concerne seulement les reventes, est ressorti à 88,2, en hausse inattendue de 6,3% sur avril, en comparaison du mois antérieur. Une bonne surprise, alors que les économistes tablaient en moyenne sur une baisse de 0,4/0,5%.
De quoi faire redescendre un peu la pression mise par Jean-Claude Trichet sur le marché en fin de semaine dernière, le patron de la BCE ayant laissé envisager une hausse des taux européens dès le mois de juillet. Rappelons que M. Trichet a estimé que les risques pesant sur la stabilité des prix s'étaient encore accrus de ce côté de l'Atlantique... Le patron de la BCE n'a donc pas hésité à expliquer que la banque centrale n'excluait pas de relever ses taux le mois prochain, et que la décision de maintenir inchangés les taux ce mois-ci n'avait été obtenue que par consensus et non pas à l'unanimité.
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