Les PDG de Gaz de France, Jean-François Cirelli et de Suez, Gérard Mestrallet, s'expliquent ce matin dans 'La Tribune'. Les deux patrons ne cachent pas les difficultés de négocier leur fusion : "dans un projet d'une telle dimension, il est normal qu'il y ait des tensions passagères", admet Gérard Mestrallet.
Les deux dirigeants réaffirment néanmoins leur "confiance" dans la réalisation du rapprochement. Sur le "sujet qui fâche" de la valorisation de Suez, jugée insuffisante par certains actionnaires minoritaires, ils restent vagues, mais semblent sous-entendre qu'une marge de manoeuvre subsiste...
Gérard Mestrallet affirme que "c'est un sujet qui sera en discussion en temps voulu (...) A la fin, nous arriverons à une parité qui sera juste et équitable pour les actionnaires" de Suez. "Et juste et équitable pour les actionnaires de Gaz de France", répond M. Cirelli en écho...
Interrogé sur un éventuel plafond pour le dividende exceptionnel qui sera versé, M. Mestrallet estime que "la ligne rouge, c'est ce que les actionnaires des deux groupes décident".
Rappelons que pour le moment, GDF devrait absorber Suez en proposant à ses actionnaires une action GDF + 1 Euro de dividende en cash. Les cours de Bourse des deux groupes, dont l'écart atteint environ 3 Euros ces derniers jours, montrent que le marché attend un relèvement d'au moins 2 Euros de ce dividende...
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