(PerformanceBourse.com) Bill Gates abandonne ses fonctions au sein de Microsoft. L'emblématique président et cofondateur de la firme entend se consacrer intégralement à sa fondation. Une décision qui ne sera peut-être pas sans effet sur le cours de bourse de l'entreprise, qui avait fait un nombre incroyable de millionnaires lors de son introduction en 1986.La success-story high-tech la plus connue prend fin aujourd'hui même (27/06). Bill Gates détenait le titre de la plus grosse fortune mondiale de 1996 à 2007, et avait atteint un montant de 59 milliards de dollars.
Ayant progressivement abandonné ses fonctions chez Microsoft, il a désigné ces dernières années trois successeurs aux fonctions qu'il occupait : Ray Ozzie occupe le poste d'architecte en chef des logiciels, Craig Mundie est le nouveau directeur de la recherche et de la stratégie, et enfin Steve Ballmer a pris ses fonctions en tant que PDG depuis 2000.
L'avenir de la société est jaugé de manière très partagée. D'une part Bill Gates incarnait Microsoft, comme l'affirme l'analyste Rob Enderle : " Microsoft doit s'assurer que l'âme du fondateur demeure au sein de l'entreprise. Peu importe qu'il s'agisse d'une entreprise ou d'une personne, lorsque l'âme a quitté, tout ce qui reste, c'est une enveloppe ".
D'autre part, son départ progressif et les nominations de collaborateurs de longue date atténuerait le choc : " Je ne crois pas qu'il y aura de gros changements. Si Bill Gates estime qu'une chose est importante, il va en parler à Steve Ballmer et l'autre va l'écouter " d'après l'analyste Matt Rosoff.
Mais avant de parler des conséquences du départ de Bill Gates sur le futur de Microsoft, l'observation des derniers mouvements de la société donne une base de réflexion qui laisse sceptique.
L'échec du rachat de Yahoo, les déboires de Windows Vista et le positionnement faible de la Xbox dans le domaine des jeux vidéos ne permettent guère d'optimisme. Cependant n'oublions pas ce qui fut le succès de Microsoft : l'omniprésence de Windows, incontournable pour les PC personnels et majoritaire en entreprise. Ce qui lui valut - outre les critiques - un retentissant procès anti-trust.
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