(PerformanceBourse.com) François Pinault invoquait un " coup de cÅur " pour Laure Manaudou pour justifier la signature d'un contrat octroyant 1 million d'euros par an (sur cinq ans) à la plus célèbre des nageuses françaises. Pour l'homme d'affaires, la multi-médaillée d'or olympique constitue un appui pour Artemis, voire une égérie pour certaines marques (Lancel).La rencontre entre Laure Manaudou et François Pinault aurait été préparée par Michel Drucker, à la demande de François-Henri Pinault. L'accord avec Artemis n'est guère contraignant pour la nageuse : " Le contrat signé avec Pinault ne prévoit qu'une présence à des soirées caritatives ", précise Didier Poulmaire, lequel parle plutÿt d'un mécénat.
Cet avocat, directeur du département " Droit du sport " au sein du cabinet Gide Loyrette Nouel, gère désormais les contrats de Laure Manaudou. Il a d'ailleurs créé une société sur mesure, baptisée " Swimming Dream ", une SARL au capital de 1.000 euros dont le gérant n'est autre que Jean-Luc Manaudou, le père de Laure.
Limiter les contrats pour augmenter la valeur de la " marque " Manaudou
Outre Artemis, la nageuse est également sous contrat avec EDF, Lastminute.com, Sporever, la Société des Bains de mer de Monte-Carlo et Lancel, qui a même sorti une collection à son nom, ornée du papillon que la nageuse a fait tatoué sur son dos.
Maître Poulmaire aurait refusé des dizaines d'autres propositions, préférant réserver l'image de la nageuse à un nombre limité de marques pour en faire grimper la valeur. Misant sur la " marque " Manaudou, François Pinault regardera avec attention les performances de la nageuse aux Jeux Olympiques de Pékin, la plus belle vitrine qui soit pour diffuser sa marque.
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