Centrica répond aux rumeurs de la presse britannique ce jour, en indiquant qu'il existe effectivement des discussions avec une tierce partie en vue d'une prise de participation minoritaire de la part de Centrica dans British Energy. Si la tierce partie, dont le nom n'est jamais cité dans le communiqué, ne parvenait pas à prendre le contrôle de l'opérateur nucléaire britannique, Centrica n'exclut pas de réfléchir à des alternatives concernant British Energy. Parmi ces alternatives, pourraient figurer des propositions d'accords de long terme, voire une fusion entre les deux sociétés. Mais pour l'heure, Centrica ne discute pas avec British Energy.
Ce matin, le 'Times' de Londres croyait savoir que le gouvernement britannique poussait EDF à revenir à la charge sur le dossier. Les rumeurs laissent penser que le projet est dans une impasse, faute de prétendants, après que British Energy eut éconduit une nouvelle fois le français. Mais les autorités britanniques ont assuré que plusieurs acteurs étaient encore susceptibles de se lancer, des allemands REW et EON à l'espagnol Iberdrola, et donc Centrica, avec ou sans EDF. Une source au fait du dossier citée par le quotidien britannique souligne que tout le monde est d'accord pour affirmer que la piste du groupe français est la meilleure et la plus adaptée aux énormes besoins futurs de l'énergie du pays.
Selon le 'Times', EDF serait encore intéressé par British Energy mais aurait été échaudé par le rejet brutal de son projet. Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, l'électricien français avait expliqué dans un bref communiqué "que les conditions permettant un développement majeur en Grande-Bretagne ne sont pas réunies à ce jour". Dernièrement, les commentaires étaient extrêmement optimistes sur la conclusion d'un accord entre les deux groupes.
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