L'affaire de l'EPR finlandais, qui mêlait Areva et Bouygues après un rapport de Greenpeace, a accouché d'une souris. L'autorité de sureté nucléaire finlandaise, STUK, a en effet écarté les griefs de l'association écologique sur la sécurité et le respect de normes de construction comme étant sans fondements. En outre, l'autorité a écarté les rumeurs selon lesquelles les salariés de Bouygues avaient interdiction de communiquer sur la question, en précisant avoir pu échanger sans problème avec eux. Le groupe de BTP français veut oublier la parenthèse et affirme que l'affaire est close.
La semaine dernière, le 'Financial Times' faisait état de tensions entre Bouygues et Areva sur l'EPR finlandais, alors que le STUK avait décidé d'ouvrir une enquête sur le chantier du réacteur. Une étude de Greenpeace et le fait que les médias se fussent emparés de l'affaire rendaient le dossier très sensible. Selon le quotidien britannique, Areva avait réagi en se montrant étonné de la réaction des autorités finlandaises et en rappelant qu'elle s'était conformée aux indications du STUK sur la sécurité, particulièrement sur les travaux de soudure mis en cause, en évoquant le cas avec son sous-contractant Bouygues. Mais Bouygues avait démenti être intervenu sur cette partie du chantier et avait exigé qu'Areva revienne sur ses déclarations, alors que le groupe nucléaire a persisté dans ses déclarations.
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.