Les rumeurs étaient fondées : le Pentagone a décidé de laisser à la prochaine équipe présidentielle américaine le choix de relancer, ou pas, le contrat des avions-ravitailleurs de l'US Air Force. Pressions du lobby américain de la défense ? calendrier plus raisonnable ? Les raisons de la décision n'ont finalement que peu d'importance pour Airbus qui perd ainsi une occasion, allié à Northrop Grumman, de prendre position dans la défense américaine, du moins à court terme.
"Nous sommes bien sûr déçus de la décision du département de la défense américain. Nous croyons que le KC 45 est le meilleur avion pour les missions de ravitaillement en vol de l'US Air Force et nous restons fidèlement derrière notre partenaire, le maître d'oeuvre Northrop Grumman. Nous n'avons reçu aucune indication détaillée de la part de l'US Air Force ou de Northrop Grumman, cependant nous avons un contrat et nous recherchons une terminaison appropriée de ce contrat", a expliqué hier le Patron d'EADS Louis Gallois, qui a également précise que cette décision n'aura pas d'impact sur les perspectives de ventes ou d'EBIT de son groupe puisque ce contrat n'avait pas été inclus dans les prévisions.
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