Sur les parachutes dorés et l'idée de Nicolas Sarkozy de limiter la rémunération des dirigeants en cas d'échec probant dans leur fonction de chef d'entreprise, Ernest Antoine Seillière s'est dit convaincu, sur RTL, du "bon sens" du discours prononcé à Toulon.
Le Président du Conseil de Surveillance de Wendel a ainsi déclaré : "J'ai entendu le discours de Toulon, et j'ai été frappé par son bon sens... Le chef de l'État a dit : 'je suis pour les grandes rémunérations quand il y a de grands risques et de grandes réussites'. Je crois qu'il faut vraiment se dire que ça... c'est vrai ! Petits risques : petites rémunérations... Grands risques : être ambitieux, savoir bien sûr ce que l'on fait, se mettre soi-même à risque, alors si cela réussit... grandes rémunérations. Je trouve que c'est parfaitement fondé... L'idée que quelqu'un qui mal mené son affaire, où l'a mal conduite, et qui, pour ce faire, a manqué d'ambition... qu'il sorte avec des rémunérations considérables ne me semble pas justifié".
Ernest-Antoine Seillière s'est cependant refusé à tout commentaire sur les parachutes dorés que ce sont respectivement octroyés Patricia Russo (6 ME) et Serge Tchuruk (5 ME) pour leur départ d'Alcatel-Lucent. Ce dernier prone une position de bon sens discrétionnaire : "Chacun est libre de son jugement, ce sont des jugements subjectifs..." a ainsi déclaré l'ancien patron du Medef.
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