"La crise aurait pu être évitée" si des règles du jeu avaient mieux encadré les banques, estime Antoine Bernheim. Lors du 'Talk Orange-Le Figaro', le président de l'assureur italien Generali, numéro 3 européen, a estimé hier que "les régulations n'existaient pas". Or, le "système capitaliste est le meilleur au monde, à condition qu'il y ait des règles du jeu ! Sinon, c'est la jungle et l'anarchie...".
Ce dernier a encore précisé que "Generali n'a pas participé à tout cet engouement passager" et a assuré à ses clients que "les assurances souscrites chez Generali ne courent aucun risque" .
Selon l'assureur, les compagnies d'assurances sont "les mieux à même de contrôler les risques".
Le dirigeant a toutefois reconnu qu'il existait des "effets de contagion" entre les systèmes bancaires français et américain. Interrogé sur la solidité du système français, il s'est contenté de répondre qu'il "l'espérait"...
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