Renault continue d'alimenter les rumeurs de marché. Cette fois, c'est à Chrysler que certains verraient bien le constructeur automobile français s'allier aux Etats-Unis, après l'échec de ses négociations avec General Motors et le flou sur les intentions de Ford. L'hypothèse est lancée cette semaine par le magazine américain 'Business Week' sur son site internet.
Dans un article intitulé "Ghosn pourrait-il sauver Chrysler ?", le journal précise qu'aucune négociation n'est en cours avec DaimlerChrysler, mais cite une source "de haut niveau" au sein de Renault, affirmant que "le groupe a au moins réfléchi à l'idée" d'une alliance avec Chrysler. L'avenir du constructeur américain, filiale de l'allemand Daimler depuis 1998, est dans la balance depuis l'annonce, la semaine dernière, de lourdes pertes frôlant 1,5 Md$ au seul troisième trimestre. Selon 'Business Week', si l'option officielle de la direction est de redresser Chrysler, en coulisse, plusieurs autres hypothèses, dont la cession ou une alliance, sont aussi à l'étude.
Selon les analystes, Chrysler, qui réalise la majorité de ses ventes dans les véhicules utilitaires (gourmands en carburant, et dont les ventes sont actuellement en chute libre aux Etats-Unis), bénéficierait de l'expertise de Renault en matière de petites berlines urbaines et compactes. De son côté, Nissan, la filiale japonaise de Renault, pourrait accéder au marché américain des utilitaires à travers Chrysler. Encore une affaire à suivre de près...
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